26 de novembre de 2025
Cambio climático y gestión de recursos naturales
Biodiversidad y paisaje
Ce projet de loi modernise la réglementation en vigueur depuis 1992 et intègre des mesures de numérisation, de bioéconomie et de simplification administrative.
- Ce projet de loi modernise la réglementation en vigueur depuis 1992 et intègre des mesures de numérisation, de bioéconomie et de simplification administrative.
- Ce texte renforce la protection du patrimoine forestier andalou et actualise des données clés telles que le Registre des forêts publiques.
Le gouvernement régional andalou a approuvé le projet de loi sur les forêts d'Andalousie (LEMA) , une étape décisive vers la modernisation du cadre juridique régissant les zones forestières de la région. Plus de trente ans après l'adoption de la loi forestière de 1992 , cette nouvelle législation s'adapte aux enjeux actuels de la région, en intégrant les avancées scientifiques, les nouvelles technologies et une vision plus globale des espaces ruraux. Le texte sera examiné par le Parlement andalou dans les prochains mois.
Cette mise à jour répond à la nécessité de combler les lacunes réglementaires en suspens et d'évoluer vers un modèle de gestion durable, conforme à la législation de l'État de 2003 et à la récente « Adaptation du plan forestier andalou à l'horizon 2030 », qui souligne l'urgence de revoir la politique forestière andalouse.
Principales lignes d'action
Le projet est structuré en 7 sections et 144 articles , organisés de manière à aborder des sujets allant de la classification juridique des forêts à la conservation, en passant par la gestion durable et les régimes de responsabilité. Le texte présente des avancées visant à renforcer la planification et la protection des forêts.
Modernisation de la coopération entre administrations par le biais d’accords garantissant une coresponsabilité dans la gestion des forêts publiques.
Création du Conseil andalou pour la politique forestière et la biodiversité , qui remplace et élargit les fonctions de l'ancien organe consultatif.
Mise à jour de la réglementation des forêts publiques et privées , avec des dispositifs tels que la « forêt protégée » – une catégorie juridique de forêt privée bénéficiant d'une reconnaissance particulière pour sa valeur écologique, hydrologique, paysagère ou sociale – afin d'encourager sa conservation.
Intégration d'un titre spécifique sur l'information et les statistiques forestières afin d'améliorer la planification fondée sur les données.
Le rétablissement du Fonds d'amélioration , un outil essentiel pour les forêts publiques répertoriées, sera régi par la loi elle-même et facilitera la mise en œuvre d'actions d'amélioration et de restauration.
Création d’un réseau d’exemples , composé de forêts publiques et privées exemplaires en matière de gestion durable, et promotion d’un programme de diffusion des connaissances forestières afin de mieux faire connaître ces connaissances à la société.
Clés de la simplification et de la modernisation
La loi favorise également une administration plus agile et axée sur les résultats. À cette fin, elle introduit une série de mesures destinées à faciliter l'activité forestière et à renforcer la gestion durable des terres :
Remplacer de nombreuses procédures d'autorisation par des déclarations responsables , réduire la paperasserie et accélérer les interventions.
Promouvoir la numérisation , l'innovation et l'utilisation des technologies – y compris les systèmes basés sur l'IA – pour soutenir la gestion, la conservation et la restauration des forêts.
Renforcer le rôle de l’élevage extensif dans la prévention des incendies et le maintien des écosystèmes forestiers.
Promotion de la certification forestière et de nouveaux modèles de planification capables d’intégrer les objectifs environnementaux, sociaux et économiques.
La réglementation relative à la classification des forêts publiques a été mise à jour par la transformation de l'ancien Catalogue en Registre des forêts publiques d'Andalousie , avec des critères plus précis permettant de distinguer les forêts domaniales des forêts patrimoniales. Cette réorganisation s'accompagne d'un système unifié d'usages, d'exploitation, de délimitation des limites et de recouvrement de la propriété.
Bioéconomie et climat
Le futur LEMA renforce le lien entre la gestion forestière et le développement rural. À cette fin, il comprend des mécanismes permettant aux produits forestiers valorisés sur le marché et issus de projets d'amélioration de contribuer au financement de ces projets, favorisant ainsi la bioéconomie locale.
En outre, il intègre pour la première fois une base juridique pour les services environnementaux , jetant les fondements de systèmes de compensation liés à des avantages tels que la capture du carbone, la régulation de l'eau ou la protection des sols.
La collaboration public-privé sera également encouragée par la création d' entités forestières collaboratives , visant à faciliter la mise en œuvre des actions forestières et à améliorer les délais de réponse administrative.
Prochaines étapes
Après un long processus administratif – des consultations initiales en 2023 à l’approbation du projet en novembre 2025 – la nouvelle loi forestière entre dans sa phase parlementaire. Son contenu constitue une étape décisive vers la consolidation de la protection du patrimoine forestier andalou , le soutien aux propriétaires fonciers publics et privés et la promotion d’un modèle de gestion alliant conservation, développement rural et résilience environnementale.
En définitive, la LEMA vise à fournir un cadre juridique moderne et cohérent qui nous permette de relever des défis tels que le changement climatique, le dépeuplement rural et la transition vers une bioéconomie forestière robuste et compétitive.





