
04 de avril de 2025
Le Réseau national roumain de la PAC, en collaboration avec d'autres unités de son ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a visité notre pays pour échanger des connaissances et des expériences sur les activités de son réseau et du réseau de la PAC et pour en savoir plus sur la manière dont le plan stratégique de la PAC a été mis en œuvre en Espagne.
- Le Réseau national roumain de la PAC, en collaboration avec d'autres unités de son ministère de l'Agriculture et du Développement rural Ils ont visité notre pays afin d’échanger des connaissances et des expériences sur les activités de leur réseau et du réseau PAC et d’apprendre plus en profondeur comment le plan stratégique de la PAC a été mis en œuvre en Espagne.
- Durant leur séjour, ils ont eu l’occasion de visiter diverses bonnes pratiques liées à la durabilité agricole et au développement rural en Castille-La Manche et en Andalousie.
La Roumanie possède près d’un quart des terres agricoles des pays d’Europe centrale et orientale et 10,65 % des terres agricoles de l’Union européenne (UE). Ainsi, selon les données du ministère roumain des Affaires étrangères, l’agriculture contribue à hauteur de 4,5 % au PIB roumain et emploie 23 % de la population active, un chiffre nettement supérieur à la moyenne de l’UE de 4 à 5 %.
Le plan stratégique de la politique agricole commune (PASC) 2023-2027 de la Roumanie est aligné sur les objectifs généraux de la PAC réformée , qui vise une agriculture plus juste, plus verte et axée sur les résultats. Il présente cependant quelques données spécifiques, comme le fait que le PEPAC roumain alloue environ 1,1 milliard d'euros aux investissements dans les exploitations agricoles et les unités de transformation, dans le but d'améliorer la compétitivité agricole. En outre, 611 000 hectares de terres en Roumanie devraient adopter des pratiques vertes dans des zones à haute valeur naturelle afin de protéger la biodiversité, selon le plan stratégique de la PAC 2023-2027 de la Roumanie (données fournies par elrumano.com ).
Avec ces objectifs en tête, le Réseau National de la PAC roumain s’est rendu en Espagne du 10 au 14 mars pour explorer les bonnes pratiques agricoles et de durabilité rurale qui pourraient servir de référence pour la PAC roumaine. À cette fin, ils ont d'abord rencontré des techniciens du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation ( MAPA ) pour connaître de première main les aspects techniques du PEPAC espagnol (son évaluation, les éco-régimes, LEADER, l'organisation et le travail du Réseau PAC). Pour le reste de la semaine, le Réseau PAC a joué le rôle d'hôte, les guidant à travers différentes exploitations agricoles et projets LEADER de la région, aux côtés des Groupes d'Action Locale et des autorités de gestion de chacun des territoires visités.
Visites guidées et bonnes pratiques
Lesterritoires visités par l'expédition roumaine, soutenue par le réseau espagnol PAC, étaient Tolède et Séville, lors de visites effectuées à des jours différents. Ainsi, le voyage a commencé le mardi 11 mars, par une visite à Dehesa El Milagro. (Tolède), une exploitation agricole et d'élevage de près de 300 hectares certifiée biologique, située dans la région d'Oropesa. La section élevage est dédiée aux vaches de race Avilanian croisées avec des Limousins et des bœufs Avilanian purs, aux moutons de race Talavera, aux poulets de chair et aux chapons nus à croissance lente, ainsi qu'aux poules pondeuses. En ce qui concerne l'agriculture, ils disposent de 80 hectares de cultures, consacrés aux vergers et aux serres, aux arbres fruitiers à noyau, aux prairies et au reboisement d'arbres indigènes.
Le lendemain, les visites ont commencé en Andalousie, plus précisément à la PÂTISSERIE TOKYO (Gerena, Séville), une micro-boulangerie avec des pâtisseries et des glaces d'auteur, fabriquées avec des techniques innovantes : en utilisant des ingrédients purs, de haute qualité, naturels et biologiques provenant de fournisseurs locaux selon les critères du commerce équitable. Le projet a été lancé grâce à l’approche LEADER. Le même jour, les visites se sont poursuivies au Musée du Vin de Bodegas Salado (Umbrete, Séville), un projet d'œnotourisme avec plus de deux siècles d'histoire et d'innombrables prix et reconnaissances et qui est le projet phare du Groupe d'Action Locale Aljarafe-Doñana .
Le jeudi 13, les visites se sont poursuivies au MUSÉE DE LA CHAUX DE MORÓN (Morón de la Frontera, Séville), dédié à la récupération et à l'entretien du monde de la chaux, déclaré symbole immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2011. Parmi ses installations, des fours, diverses infrastructures et bâtiments ont été réhabilités pour mettre en scène certaines des activités traditionnellement réalisées avec la chaux. Suite à cela, les collègues roumains ont pu rencontrer le Groupe Opérationnel H2Olivetree (La Puebla de Cazalla, Séville), créé pour réutiliser les eaux usées pour irriguer les oliveraies grâce à la gestion des effluents des oliveraies, c'est-à-dire des eaux provenant de l'industrie de la transformation des olives. une visite au cours de laquelle ils ont pu découvrir de première main un projet innovant.