Le Réseau PAC organise une conférence sur la loi relative à la prévention des pertes et gaspillages alimentaires.


JORNADA LEY DE DESPERDICIO ALIMENTARIO

04 de août de 2025
Cambio climático y gestión de recursos naturales
Calidad y cadena alimentaria
Resiliencia y competitividad

La séance d'information s'est déroulée virtuellement dans le but de familiariser les acteurs du secteur agroalimentaire avec la loi 1/2025.


  • La séance d'information s'est déroulée virtuellement dans le but de familiariser les acteurs du secteur agroalimentaire avec la loi 1/2025.
  • La hiérarchie des priorités est établie comme un élément clé de la loi, établissant l’ordre d’action préférentielle.

Qu'implique la nouvelle loi 1/2025 pour ceux qui produisent, transforment, distribuent ou servent des aliments ? Pour répondre à cette question et à d'autres, le réseau PAC a organisé la séance d'information virtuelle « Loi sur la prévention des pertes et gaspillages alimentaires » le 21 juillet.

Les objectifs de cette journée étaient les suivants :

  • Expliquez le contenu et la portée de la nouvelle loi.

  • Clarifier les obligations imposées aux différents agents de la chaîne alimentaire.

  • Faire connaître les bonnes pratiques déjà incluses dans la norme.

  • Replacer cette loi dans le contexte des politiques européennes et internationales.

Contenu de la journée

Au cours de la séance, les points clés de la loi 1/2025 ont été abordés :

  1. Stratégie de la Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (MAPA) lutte contre le gaspillage alimentaire : campagnes telles que « Ici, rien n'est jeté », panneaux de quantification et actions de sensibilisation.

  2. Portée : affecte l'ensemble de la chaîne alimentaire, de la production à la distribution, y compris l'industrie hôtelière, les entités sociales et les administrations publiques.

  3. Obligations générales pour tous les agents de la chaîne :

    • Appliquer une hiérarchie de priorités qui établit l’ordre d’action privilégié.

    • Ayez un plan de prévention des déchets.

    • Établir des accords de don et de redistribution.

  4. Obligations spécifiques pour :

    • Hospitalité : contenants réutilisables, possibilité de ramener à la maison les aliments non consommés...

    • Entités sociales : traçabilité, sécurité et inclusion des dons.

    • Administrations publiques : formation, intégration des bonnes pratiques dans leurs services de restauration et élaboration de lignes directrices sur ces pratiques, contrôle et suivi.

  5. Mesures de flexibilité selon la taille de l'entreprise :

    • Les micro-entreprises ou les petites exploitations agricoles sont exemptées de certaines obligations.

    • Des exigences adaptées à la surface et au volume d'activité de chaque entité.

  6. Exemples de bonnes pratiques :

    • Promouvoir la vente de produits imparfaits.

    • Encourager la consommation d’aliments dont la date de péremption approche.

    • Des menus plus flexibles dans les restaurants.

  7. Sanctions prévues pour :

    • Mineur : jusqu'à 2 000 euros (par exemple, sans application de la hiérarchie des priorités).

    • Grave : jusqu'à 60 000 euros (par exemple, ne pas avoir de plan de prévention).

    • Très grave : jusqu'à 500 000 euros (en cas de violations graves répétées).

Autres contenus

L'événement était animé par Ana Díaz Pérez, directrice générale adjointe, et Marta Pérez, sous-directrice adjointe de la qualité et de la durabilité alimentaires au MAPA. Ces dernières ont souligné que la nouvelle loi « ne se veut pas punitive, mais transformatrice ». L'objectif était de protéger ce qui coûte cher à produire, d'améliorer l'efficacité du système alimentaire et de favoriser une économie plus circulaire et solidaire.

La hiérarchie des priorités a été l’une des idées clés de la session car elle résume les points fondamentaux de la réglementation à travers les étapes suivantes :

  1. Prévention : Ajuster la production et transformer les surplus comme les fruits en confiture.

  2. Gestion des excédents : donner, affecter à l'alimentation animale ou à d'autres industries.

  3. Valorisation des déchets : compostage, recyclage ou valorisation énergétique.

L'événement a également permis de contextualiser cette loi dans le cadre d'autres politiques internationales. Les objectifs de réduction des déchets fixés par l' Agenda 2030 et le rôle de la Plateforme de l'Union européenne (UE) sur les pertes et le gaspillage alimentaires , qui rassemble des États membres, des ONG, des centres de recherche et des entreprises, ont été analysés.

L’Espagne est le quatrième pays de l’UE qui génère le moins de gaspillage alimentaire, et la loi 1/2025 vise à franchir une nouvelle étape dans l’amélioration de l’efficacité de la chaîne alimentaire, la réduction de l’impact environnemental et la maximisation de la valeur alimentaire.

Les présentations et le contenu de l’événement sont disponibles sur le site Web du Réseau PAC .